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P 133 Le vieux

L homme des etoiles

Il a l'air serein, paisible , le vieux dort

Le vieux à l’air malade
Le vieux est-il  mort?


Il a mis son beau costume
Sa cravate son beau chapeau
Et puis il s’est assis dans son fauteuil bien vieux


Et il a attendu
La nuit étoilée
Le noir du soir


Il a vu des ballons couleur automne
Il a vu des étoiles brillantes et légères 
Il savait que le moment était arrivé
Lâcher prise avec la vie
Se donner le droit et le plaisir d’être libéré


Comme un papillon 
Léger il s’est envolé
Il savait où se poser



Il va aller sur la grosse bille ambrée il sait que c’est là qu’Agathe l’attend depuis si longtemps.

 

( Je pense aux hommes volants de Folon, début de la vidéo : ici jusqu'à 23
 

 

Commentaires

  • kastor

    1 kastor Le 25/01/2019

    émouvant.

    j'aimais beaucoup les hommes volants de Folon, merci pour le rappel.
    jamadrou

    jamadrou Le 25/01/2019

    merci à vous kastor d'avoir pu voler jusqu'ici
  • Josette

    2 Josette Le 25/01/2019

    il est bien heureux ce "vieux" de s'envoler pour rejoindre Agathe
    un beau souvenir quand il y avait une minute poétique sur les écrans grâce à Folon
    jamadrou

    jamadrou Le 25/01/2019

    il est tranquille il compte les billes
  • jill bill

    3 jill bill Le 25/01/2019

    Tout doucement, sans faire de bruit, endimanché, il sait où retrouver son Agathe, sur la plus belle des billes ,-)
    jamadrou

    jamadrou Le 25/01/2019

    Oui il en est certain
  • ABC

    4 ABC Le 25/01/2019

    il a accompli son temps, il part retrouver celle qui l'attend pour l'infini...
    jamadrou

    jamadrou Le 25/01/2019

    oui c'est ainsi la vie
  • adamante

    5 adamante Le 25/01/2019

    Un départ vers les étoiles, silencieux, comme un oiseau de l'entre-deux. Adieu le vieux !
    jamadrou

    jamadrou Le 25/01/2019

    l'entre-deux, espace ou temps ? instant de l'entre-deux où l'on sait ce que l'on laisse derrière soi sans pouvoir anticiper ce qui sera? le Vieux est un Bienheureux il sait profiter de cet instant sans angoisse car lui il sait le beau qu'il va laisser derrière lui et il a su anticiper ce qui sera, il volera vers la plus belle des Agathe. Merci Adamante, ta visite a fait plaisir au Vieux
  • Balaline

    6 Balaline Le 26/01/2019

    Quand nous serons à la porte des nuages, recevrons - nous un accueil chaleureux, indifférent ou fermé à tous nos rêves ?
    Les nuages passent, l'interrogation demeure !
    jamadrou

    jamadrou Le 26/01/2019

    pas de soucis Balaline tant que l'interrogation demeure c'est que tout va bien en la demeure , de meurt nous ne sommes pas prêts, près...nous aurons la réponse à l'arrivée: la surprise du cadeau. Une surprise découverte perd tout son son charme.
  • Marie Minoza

    7 Marie Minoza Le 26/01/2019

    J'ai beaucoup aimé l'interprétation de l'image que tu redessines avec des mots si émouvants comme dans "les dessins de Folon"...Yves Duteil l'a chanté et tu le rejoins...
    Comme dans les dessins de Folon
    Ceux qu'on aimait quittent la Terre
    Le corps lourd et l'âme légère
    Un peu plus graves à l'horizon
    Dans leur pardessus de béton
    Ceux qu'on aimait nagent en silence
    Dans le temps sage de l'absence
    Comme dans les dessins de Folon
    On pourrait presque les toucher
    De l'autre côté du papier
    Fantômes gris des jours de peine
    En long cortège de semaines
    A rêver loin dans leur lumière
    On pourrait presque enfin se taire
    Comme dans les dessins de Folon
    Il y a du rose et du vert pâle
    Et des souvenirs bleu d'opale
    Dans un champ vide de coton
    Comme des bulles de savon
    Prisonniers de la transparence
    Ceux qu'on aimait doucement dansent
    Comme dans les dessins de Folon
    On pourrait presque s'envoler
    Dans la lenteur de leur passé
    Frôler d'un long battement d'ailes
    L'exil sans fin qui les appelle
    A rêver loin dans leur mystère
    On pourrait presque enfin se perdre
    Comme dans les dessins de Folon
    Ceux qu'on aimait nagent à l'envers
    Oiseaux de l'eau, poissons de l'air
    Perdent le fil de nos saisons
    Dans la brume de leur prison
    Ceux qu'on aimait toujours s'effacent
    Derrière les voiles de l'espace
    Comme dans les dessins de Folon
    Un jour on voudra leur parler
    De l'autre côté du papier
    On rêvera d'aubes plus pâles
    D'éternité couleur d'opale
    Un jour on se laissera faire
    On glissera dans leur lumière
    Comme dans les dessins de Folon...

    Merci pour ce beau partage
    jamadrou

    jamadrou Le 26/01/2019

    Je ne connaissais pas (ou je l'avais oublié oubliette) cette chanson de Duteil... merci Marie en effet il dit avec ses jolis mots sa belle présence poétique ce que j'ai ressenti ici.
  • Marie Minoza

    8 Marie Minoza Le 26/01/2019

    Je t'ai gribouillé ces mots en réponse à ton poème:

    Tu marches dans la nuit.
    Tu cherches ton étoile.
    L'allumeur de réverbère
    Fait jaillir ses lumières.
    Un petit prince est là,
    Il ne vient que pour toi,
    Dans les nuits tremblantes
    De la fin de ta vie.
    Tu transformes les ombres
    En ballon de couleur.
    Tu accroches ton âme
    A l'essentiel du temps.
    Tu t'envoles alors,
    Dans des frissons d'espoir
    Vers ta plus belle étoile
    Comme dans les dessins
    Des mondes de Folon.
    jamadrou

    jamadrou Le 26/01/2019

    Marie dans ton recueil de poésies j'aurais peut-être, dans un petit coin , le titre de muse-amuse....

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