Il a l'air serein, paisible , le vieux dort
Le vieux à l’air malade
Le vieux est-il mort?
Il a mis son beau costume
Sa cravate son beau chapeau
Et puis il s’est assis dans son fauteuil bien vieux
Et il a attendu
La nuit étoilée
Le noir du soir
Il a vu des ballons couleur automne
Il a vu des étoiles brillantes et légères
Il savait que le moment était arrivé
Lâcher prise avec la vie
Se donner le droit et le plaisir d’être libéré
Comme un papillon
Léger il s’est envolé
Il savait où se poser
Il va aller sur la grosse bille ambrée il sait que c’est là qu’Agathe l’attend depuis si longtemps.
( Je pense aux hommes volants de Folon, début de la vidéo : ici jusqu'à 23
Commentaires
1 kastor Le 25/01/2019
j'aimais beaucoup les hommes volants de Folon, merci pour le rappel.
jamadrou Le 25/01/2019
2 Josette Le 25/01/2019
un beau souvenir quand il y avait une minute poétique sur les écrans grâce à Folon
jamadrou Le 25/01/2019
3 jill bill Le 25/01/2019
jamadrou Le 25/01/2019
4 ABC Le 25/01/2019
jamadrou Le 25/01/2019
5 adamante Le 25/01/2019
jamadrou Le 25/01/2019
6 Balaline Le 26/01/2019
Les nuages passent, l'interrogation demeure !
jamadrou Le 26/01/2019
7 Marie Minoza Le 26/01/2019
Comme dans les dessins de Folon
Ceux qu'on aimait quittent la Terre
Le corps lourd et l'âme légère
Un peu plus graves à l'horizon
Dans leur pardessus de béton
Ceux qu'on aimait nagent en silence
Dans le temps sage de l'absence
Comme dans les dessins de Folon
On pourrait presque les toucher
De l'autre côté du papier
Fantômes gris des jours de peine
En long cortège de semaines
A rêver loin dans leur lumière
On pourrait presque enfin se taire
Comme dans les dessins de Folon
Il y a du rose et du vert pâle
Et des souvenirs bleu d'opale
Dans un champ vide de coton
Comme des bulles de savon
Prisonniers de la transparence
Ceux qu'on aimait doucement dansent
Comme dans les dessins de Folon
On pourrait presque s'envoler
Dans la lenteur de leur passé
Frôler d'un long battement d'ailes
L'exil sans fin qui les appelle
A rêver loin dans leur mystère
On pourrait presque enfin se perdre
Comme dans les dessins de Folon
Ceux qu'on aimait nagent à l'envers
Oiseaux de l'eau, poissons de l'air
Perdent le fil de nos saisons
Dans la brume de leur prison
Ceux qu'on aimait toujours s'effacent
Derrière les voiles de l'espace
Comme dans les dessins de Folon
Un jour on voudra leur parler
De l'autre côté du papier
On rêvera d'aubes plus pâles
D'éternité couleur d'opale
Un jour on se laissera faire
On glissera dans leur lumière
Comme dans les dessins de Folon...
Merci pour ce beau partage
jamadrou Le 26/01/2019
8 Marie Minoza Le 26/01/2019
Tu marches dans la nuit.
Tu cherches ton étoile.
L'allumeur de réverbère
Fait jaillir ses lumières.
Un petit prince est là,
Il ne vient que pour toi,
Dans les nuits tremblantes
De la fin de ta vie.
Tu transformes les ombres
En ballon de couleur.
Tu accroches ton âme
A l'essentiel du temps.
Tu t'envoles alors,
Dans des frissons d'espoir
Vers ta plus belle étoile
Comme dans les dessins
Des mondes de Folon.
jamadrou Le 26/01/2019