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- Feuilles à glisser dans l'Herbier Poésies
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La poésie serait la langue de l’âme.
Ce matin c’est cette idée qui flotte au dessus de ma page blanche.
Qu’est-ce que je fais chaque matin de si bonne heure devant ce cahier journal ?
En fait je ne fais presque rien, j’écoute mon âme.
Je ferme les yeux pour mieux l’entendre et je la vois.
Ellipse dans le noir
- faite de hachures sombres et grises : pousse-pied agrippés au rocher
- et d’un point lumineux blanc, qui semble vaciller telle une lumière dans ma nuit.
J’entends qu’elle essaie de me donner une certaine idée de la transparence.
Je la vois nette et bien propre comme ma ville très tôt le matin quand l’aube vient juste de pointer son nez et qu’il y a si peu d’activité.
Elle flotte mon âme et respire avec retenue de peur de "s’empiager" * (comme on dit dans ma langue en Dauphiné) sur des éclats d’espoir d’une vie au pavage fragile où les éléphants roses avancent sérieusement.
Oui je sens que mon âme n’est que retenue.
Retenue, retenue… retenue par quoi?
* Se prendre les pieds dans quelque chose, s'empêtrer.
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Commentaires
1 kastor Le 14/12/2018
2 ABC Le 14/12/2018
Les éléphants jouent les clowns
personne ne rit plus
Si une étincelle brille
l'espoir se ravive
jamadrou Le 14/12/2018
3 jill bill Le 14/12/2018
jamadrou Le 14/12/2018
4 Josette Le 15/12/2018
Pour y croire faut-il dépasser la modération afin que les éléphants roses reviennent, elle me parait bien loin l'époque "Peace and love"
jamadrou Le 15/12/2018
5 Jeanne Fadosi Le 15/12/2018
jamadrou Le 16/12/2018
jamadrou Le 18/12/2018
jamadrou Le 18/12/2018
6 Balaline Le 18/12/2018
C'est juste le début d'un rêve....en fermant les yeux on voit beaucoup plus loin, beaucoup plus beau ...