Sur le mur de la maison
Cette vieille maison qui se lézarde
Qui montre sans amertume
Ses craquelures ses fissures
Le cadran solaire offre fidèlement
Inlassablement
Sa vision pure du temps qui passe
Se maintenir coeur en bandoulière
Sur l'aiguille de ce cadran
En équilibre entre ombre et lumière
C’est chaque jour chaque heure
Aimer célébrer avec envie
Le jour qui se lève
Etre en vie
Et écouter tourner le silence
Assise dans l'ombre portée
De la flèche
Cette trace tangible
D'une avancée inéluctable vers ce qui vient.
jamadrou © 7 février 18 (A fleur de peau)
Commentaires
1 Josette Le 07/02/2018
que ce soit le soleil ou la rotation de la planète.
jamadrou Le 07/02/2018
Josette crois-tu que je pourrais être cette aiguille?
et voilà qu'une chanson se met à trotter dans ma tête
"Passive, elle est pensive
En négligé de soie
C'est la ouate
De toutes les matières
C'est la ouate qu'elle préfère
Passive, elle est pensive ".....
Bonne journée à toi Josette et merci.
2 martine Bouquin Le 07/02/2018
Les aiguilles passives ne remontent pas le temps ,elles continuent d'avancer.....
"On avance , on avance , on avance,"
Elles ne sont pas si passives.....
La neige est venue nous faire un petit couccou, à rit et est partie..
Bisous
jamadrou Le 07/02/2018
La neige en Bretagne Mamgoz? Ainsi, chez toi, c'est la fête en confettis blancs!
Bisou
3 ABC Le 07/02/2018
jamadrou Le 07/02/2018
4 kastor Le 07/02/2018
L'Ankou sait-il à quoi sert un cadran solaire?
Lui qui avance la nuit, le jour, il se cache peut-être derrière l'ombre du gnomon pour surveiller les vivants?
Faudrait-il revisiter la légende Bretonne?
ah!ah!ah!
5 jama Le 08/02/2018
Les légendes bretonnes sont immuables.
6 Marie Minoza Le 08/02/2018
jamadrou Le 08/02/2018
et notre temps sur terre n'est, comme tu le dis si bien, "qu'ombre fragile et éphémère"
7 Balaline Le 08/02/2018
Des chemins de hasard et des pas de silence et toujours cette fuite du temps, insolente et frivole, emportant chaque jour un peu plus de nous - mêmes.
jamadrou Le 08/02/2018
"C'est une chose étrange à la fin que le monde
Un jour je m'en irai sans en avoir tout dit
Ces moments de bonheur ces midis d'incendie
La nuit immense et noire aux déchirures blondes
Rien n'est si précieux peut-être qu'on le croit
D'autres viennent Ils ont le cœur que j'ai moi-même
Ils savent toucher l'herbe et dire je vous aime
Et rêver dans le soir où s'éteignent les voix
Il y aura toujours un couple frémissant
Pour qui ce matin-là sera l'aube première
Il y aura toujours l'eau le vent la lumière
Rien ne passe après tout si ce n'est le passant
C'est une chose au fond que je ne puis comprendre
Cette peur de mourir que les gens ont chez eux
Comme si ce n'était pas assez merveilleux
Que le ciel un moment nous ait paru si tendre...
Malgré tout je vous dis que cette vie fut telle
Qu'à qui voudra m'entendre à qui je parle ici
N'ayant plus sur la lèvre un seul mot que merci
Je dirai malgré tout que cette vie fut belle"
8 ABC Le 08/02/2018
jamadrou Le 08/02/2018
Merci