Je me suis largement inspirée de l'illustration de Jean-Christophe Lie sur la couverture de la revue d’information numéro 72 avril 2018 du centre Primo Levi
Pour vous procurer cette revue: un clic ici
J'ai dessiné, découpé, joué avec les mots, construit un terrain de jeu, planté des barrières.
fait mon propre montage en deux dimensions, pris en photos , des photos qui attendent vos mots.
Un jeu de marelle
tel un phare dans les ténèbres
vivre l'exil
et rêver terre d'asile.
jama 25/5/18
"Exil…
Du déracinement au des-enchantement...
Ils viennent du désert, de la mer, amène le nulle part dans notre ici, est-ce cela qui les rend indésirables ?..." (Des mots trouvés dans la revue)
Commentaires
1 Quichottine Le 26/05/2018
Nous devons rester terre d'accueil pour ceux qui souffrent.
Mais je ne souhaite pas être colonisée, là est tout le problème de ceux qui cherchent à nous imposer leur mode de vie. :(
Je sais que je vais choquer, mais je ne souhaite pas que mes petites-filles soient un jour contraintes à porter la burka.
Passe une douce journée Jamadrou.
jamadrou Le 26/05/2018
2 Quichottine Le 26/05/2018
Rien n'est jamais aussi simple que nous le voudrions... hélas !
Mais j'adore ta marelle. :)
J'avais oublié de te le dire.
3 ABC Le 26/05/2018
Chaque montagne a son écho. Ceux des miennes me sont essentiels. Les siennes sont si lointaines !
Cela fait longtemps déjà qu’il est parti. Il a traversé plusieurs pays, pluie, bourrasques, tempêtes extérieures, tempêtes intérieures, contre vents et marées il a cheminé…
D’un pays à l’autre, ici, ailleurs, ailleurs encore, ailleurs toujours, de rares sourires, beaucoup de peurs, de nombreuses frontières, jamais un regard en arrière…
Des montagnes, des vallées, des rivières, des égarements citadins, plus loin, très loin, avancer sur des chemins incertains…
Un jour, espérer le but atteint, poser son regard sur demain, souffler enfin…Mais au fond de sa mémoire, en fermant les yeux le soir, entendre résonner la voix de ses montagnes, et se permettre une larme…
Un texte sur l'exil que tu as déjà dû lire... un autre va suivre bientôt, mais pas tout de suite...
Notre commune accueille une famille syrienne et j'en suis heureuse. Quand on s'approche des gens et que l'on apprend à les connaître, combien de barrières tombent...
Si j'étais à leur place, je serais soulagée de ne pas être abandonnée au bord du fossé...
jamadrou Le 26/05/2018
4 Marie Minoza Le 27/05/2018
sautons de cases en cases pour accueillir mais comme le dit Quichottine accueillir mais ne pas être envahi!
"Mais je ne souhaite pas être colonisée, là est tout le problème de ceux qui cherchent à nous imposer leur mode de vie. :(
Je sais que je vais choquer, mais je ne souhaite pas que mes petites-filles soient un jour contraintes à porter la burka."
jamadrou Le 27/05/2018