Quand dans une salle des pas perdus
on prend le temps
croyez-moi ce n'est vraiment pas du temps perdu !
Je ne compte plus combien de fois je suis venue dans cette gare pour prendre le train , venir chercher des amis ou en accompagner d'autres pour leur départ.
Toujours vite, ne pas être en retard, ne pas faire attendre, ne pas perdre de temps...
Ce matin, je n'étais pas pressée et bien à l'heure pour t'accompagner. Pas stressés nous avons bavardé et passé tranquillement ce temps qui restait avant ton départ.
Tu es parti je suis restée sur le quai
J'avais le temps, rien d'urgent à faire, rien d'important.
Et je l'ai vu cette grande fresque de faïence, magnifique, imposante!
"La Grande gavotte" fresque de Robert Micheau-Venez éxécutée par la faïencerie Herriot en 1950
"elle frappe par son énergie et sa représentation enjouée d'une Bretagne moderne"

photo JD.
"La Grande gavotte" panneau de faïence 1600/1159 cm gare de Quimper
Commentaires
1 Marie Minoza Le 13/09/2018
Merci pour le partage
2 jamadrou Le 13/09/2018
Voici des actualités Publié le 5 Déc 14
Les décors en faïence de la gare de Quimper
À titre de publicité gratuite, les faïenceries quimpéroises se chargèrent de la décoration des gares de Quimper.
Panneaux préparatoires de Georges Renaud pour la gare de Quimper. Collection du Musée de la faïence de Quimper.
La gare de Quimper livrait en quelques œuvres un échantillon remarquable de la grande créativité des faïenceries. À son emplacement d’origine, sur le quai principal, on remarque d’emblée la publicité pour les faïenceries. Le graphisme si particulier est signé de leur chef d’atelier de l’époque, Paul Fouillen.
Dans la salle des pas perdus, prend place en 1950, la fresque du Seiz Breur Robert Michaux-Vernez qui réunit en une gavotte rythmée les costumes de la Cornouaille.
Deux ans plus tard, toujours pour le grand hall, dix bas-reliefs en faïence sont commandés à Pierre Toulhoat. L’immense artiste récemment décédé réalise avec talent ces panneaux de 50 cm sur un mètre. Placés en haut des piliers, ils livrent non sans amusement des “choses et gens de ce pays”, selon les thèmes de la commande passée.
Trois grands panneaux en faïence du peintre Georges Renaud complètent l’inventaire. La rénovation de la gare en 1991, nécessaire avec l’arrivée du TGV, n’a su concilier l’entière sauvegarde de ce patrimoine unique avec les enjeux de la modernité.
Sauvegarde.....
La détermination de quelques-uns a pu sauver les panneaux de Fouillen et de Michaux-Vernez. Ils sont encore visibles dans le hall de la gare. En revanche, certains bas-reliefs de Pierre Toulhoat sont désormais exposés à Quimper, au Musée départemental breton. Enfin, les pelleteuses et l’ignorance ont eu irrémédiablement raison de l’œuvre de Georges Renaud.
Plus loin, la façade de la gare routière arborait également une carte de Cornouaille de Jean Lachaud. C’était le fruit d’une collaboration unique entre les faïenceries HB et Henriot. Elle fut aussi détruite au bulldozer en 1992.
3 jill bill Le 13/09/2018
jamadrou Le 13/09/2018
4 Jeanne Fadosi Le 16/09/2018
jamadrou Le 16/09/2018