Là sous le bouleau
mes deux pieds bien posés
elle me fait encore tanguer
Elle m’a pétrie
M’a cognée
M’a brutalisée
M’a chamboulée
Furieuse elle m’a retournée
Mais elle m’a aussi bouleversée, bercée , endormie, accompagnée, appris la vie et mon insignifiance ; elle est leçons des choses naturelles elle est compagne du vent
De ferme elle n’a que son caractère
La mer quand je la quitte crie:
«après le mal de mer réapprends à marcher sur la terre ferme, le mal de terre est plus sournois, fourbe. Il existe pour que jamais tu n' oublies que sur terre et sur mer tu n’es que de passage. »
Goélands ou feuilles mortes?
En pleine Mer ou en pleine Terre ?
Où s’envoleront et planeront le mieux mes cendres?
jama le 28 sept.
Commentaires
1 Marie Minoza Le 28/09/2018
Ont les mêmes rivages
Ont les mêmes frontières
La terre et la mer
Ont pour demeure
Le ciel et l'univers
Et leurs poussières d'étoiles...
Nos cendres, le vent les emportera
Au-dessus des vagues des labours
Le long des sillons de l'océan
Elles deviendront alouettes ou goélands!
jamadrou Le 28/09/2018
2 Kastor Le 28/09/2018
Peuvent d’un flot d’azur bercer le voyageur ;
Mais c’est le vent du nord, c’est le vent des naufrages
Qui jette sur la rive une perle au pêcheur. »
3 Mayalila Le 29/09/2018
4 Josette Le 29/09/2018
jamadrou Le 29/09/2018
jamadrou Le 29/09/2018
5 jill bill Le 01/10/2018
jamadrou Le 01/10/2018